Depuis les années 2020, la cooptation connaît un essor sans précédent, contribuant à limiter les difficultés d’embauche et s’imposant comme un canal de recrutement incontournable. Cette formule, plébiscitée par 1PACT, doit beaucoup aux initiatives des personnels mis à disposition chez les entreprises adhérentes, ainsi qu’à l’appui des responsables de GE et des chargés d’affaires.
Et si les salariés devenaient les fers de lance de la marque employeur de leur entreprise, en incitant leur entourage (personnel et/ou professionnel) à la rejoindre ? C’est le pari d’un nombre croissant d’entreprises, comme le révèle une étude de 2023 : environ une organisation sur trois avait mis en place un programme de cooptation pour contribuer à recruter. La montée en puissance est récente, sachant que trois quarts des dispositifs dataient de moins de cinq ans. Autre résultat intéressant : les retours d’expérience évoquent un haut niveau de satisfaction (des entreprises comme des salariés cooptés), ainsi qu’un ROI rapide – la démarche s’accompagne généralement d’une prime pour le salarié « ambassadeur » qui a contribué à l’embauche, mais celle-ci est largement compensée par la forte réduction des coûts de recrutement en comparaison avec d’autres canaux.
Chez 1PACT, la cooptation est également une réalité, comme en témoigne Galdéric de Villeneuve, Responsable du groupement d’employeurs Paris Sud. « Certains de nos adhérents font appel à des intérimaires puis au bout d’un certain temps souhaitent les fidéliser. Ils nous les présentent afin de les conserver, en leur offrant un statut plus sécurisant grâce au CDI 1PACT. » Cette dynamique concerne aussi les salariés eux-mêmes : « Il n’est pas rare qu’un intérimaire apprécie le cadre et les conditions de travail de la mission, mais constate les difficultés à obtenir un prêt immobilier, par exemple. En échangeant avec ses collègues salariés d’1PACT, il va découvrir cette modalité contractuelle et demander à l’entreprise d’en bénéficier. »
Différents leviers pour favoriser la cooptation
Les responsables de GE ne se contentent pas de ces cooptations spontanées : la démarche est également encouragée par 1PACT, qui a mis en place une prime dédiée pour les salariés qui ont présenté un candidat, finalement retenu pour rejoindre les effectifs des personnels mis à disposition. « J’ai par exemple embauché le mari d’une salariée exemplaire : son époux était au chômage, elle nous l’a présenté et son profil convenait. »
Autre approche privilégiée par les responsables de GE : quand un adhérent exprime un besoin de personnel supplémentaire, l’information est relayée aux salariés 1PACT travaillant sur le même site afin de leur donner l’opportunité de transmettre l’information à leur entourage et coopter des profils en phase avec le poste. Par ailleurs, toutes les recommandations de personnes directement adressées par les salariés font l’objet d’une mutualisation entre les chargés d’affaires de la zone : « Nous disposons d’un canal dédié au partage des CV, ce qui nous permet de collaborer efficacement et surtout de favoriser le suivi de ces candidatures ». Enfin, de manière plus informelle, toutes les occasions d’échanges, entre le responsable du GE ou les chargés d’affaires et les salariés mis à disposition, peuvent contribuer à l’émergence de profils en phase avec les besoins d’emploi des adhérents.
L'importance d'un feed-back pour les salariés à l'origine d'une cooptation
Existe-t-il des contraintes ou des freins potentiels à l’embauche des personnes cooptées ? « Les mêmes que pour tous les candidats, répond Galdéric de Villeneuve. Ils doivent posséder les savoir-faire attendus par les groupements d’employeurs et leurs adhérents, et correspondre aux valeurs d’1PACT. » Le responsable de GE partage un point de vigilance : « Il est important, pour maintenir la dynamique, que les candidats et les salariés à l’origine de la cooptation aient un feed-back en cas d’accord mais aussi en cas de refus, pour qu’ils comprennent les raisons objectives ».
La cooptation, chez 1PACT, est donc bien une réalité qui repose sur une stratégie structurée. Pour aller encore plus loin, une piste serait de sensibiliser davantage les managers opérationnels, chefs d’équipe ou responsables d’entrepôt. En guise de conclusion, Galdéric de Villeneuve partage une anecdote : un entrepôt logistique, non-adhérent du GE mais présent dans la zone Paris Sud, devait fermer et l’entreprise avait mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi. Un ancien salarié d’1PACT, qui faisait partie des effectifs de l’entrepôt, a contribué à reclasser plusieurs collègues au sein des effectifs mis à disposition dans le GE. « C’est à ce genre d’histoire que l’on constate que nos salariés et anciens collaborateurs peuvent être les meilleurs ambassadeurs de la mise à disposition de personnels en CDI et du groupement d’employeurs. »
